dimanche 8 avril 2007

The Great Global Warming Swindle

The Great Global Warming Swindle

Un petit vidéo qui ne restera peut-être pas longtemps (malheureusement) sur Google Vidéo, car il va à l'encontre de ce que l'on veut nous faire croire jour après jour à propos du réchauffement climatique causé par l'homme. Encore une fois, je le répète, je ne crois pas que c'est une raison pour cesser de prendre des précautions et de foutre encore plus le bordel. Au contraire, qu'il y ait réchauffement climatique ou pas, il y a tant que nous puissions faire individuellement et collectivement pour prendre soin de nous et de la planète. Il me paraît évident que la clé du succès de notre société est de travailler tous ensembles, et surtout cesser de se faire laver le cerveau par les publicités, les médias, etc. Il ne faut pas oublier de réfléchir à ces questions plutôt que de prendre pour acquis ce que les géants veulent nous faire entendre.

Maintenant, si l'humain n'explique pas la hausse de température qui semble se présenter au niveau du système solaire de façon naturelle et cyclique, je ne dis pas que l'être humain n'est pas responsable de la hausse de CO2 (désolé pour la double négation), et je ne dis pas que cette hausse n'est pas nuisible pour l'être humain. Je ne serais pas surpris du contraire, et je ne serais pas surpris non plus que des mécanismes naturels travaillent afin de réstaurer l'équilibre sur terre, et s'il le faut, en réduisant la taille de notre population.

IMHO

SA

P.S. Des recherches sur Google à propos de "Solar system warming" donnent d'intéressants résultats. Pour n'en nommer qu'un, voici un post sur un forum à ce sujet, et il y a quelques liens qui mènent vers d'autres liens. En cherchant plus à ce sujet, on trouve pas mal de nouvelles, posts, articles, graphiques. Assez intéressant tout ça!

7 commentaires:

François Thiffault a dit…

Salut J-F et les autres,

Bien que le vidéo ai changé d'adresse, j'ai regardé une bonne partie de ce vidéo. Mon avis, même si il y a toujours eu des changements climatique et qu'il y en aura toujours, cela n'empêche pas que ce qui nous attend est grave. Le réchauffement causera quand même des catastroffes. Beaucoups d'être humains deviendrons des réfugiés climatiques. Les émissions des voitures causerons toujours du smog, etc.

François www.voilka.com

François Thiffault a dit…

Bon, j'ai trouvé un lien avec un scientifique du même pays d'origine du vidéo (UK) qui démontre argument par argument que ce vidéo n'est pas crédible.

lien: video dénonciateur
François voilka

J-S a dit…

Premièrement, je tiens à préciser que je suis un « vert » malgré ce que je m’apprête à dire au sujet du vidéo et vous allez comprendre pourquoi à la fin de ma réponse. Donc, voici ma réponse :

Il faut faire attention de ne pas « s'enfarger » dans les fleurs du tapis! Le seul argument que je trouve valide dans l'argumentation du monsieur est l'utilisation des sophismes de l'attaque à la personne et de l’appel à l’autorité. Cela m’a d’ailleurs tombé sur les nerfs lorsque j’ai visionné le vidéo original. Pour ce qui est de l'argumentation logique et la présentation de faits « scientifiques », il s'agit d'une interprétation, selon moi incorrecte, de l'argumentation du vidéo. De mon point de vue, sa critique s'attaque à certains points faibles du vidéo qui sont moins clairs et il les interprète à sa façon. En d'autre terme, il démontre l'invalidité de sa propre interprétation du vidéo, mais ce n'est pas ce que le vidéo "voulait dire". Chaque démonstration est ainsi un peu biaisé vers un détournement de la signification originale. Aussi, il ne s’attaque pas du tout au point crucial du vidéo qui est l’influence des rayons cosmiques sur la vapeur d’eau.

En ce qui me concerne, il ne dément pas les arguments principaux:
- La production humaine de CO2 n'est que 2% de la production naturelle.
- Il existe des mécanismes naturelles d’absorption de CO2 (tel que les océans). Il va même jusqu'à nous expliquer comment ça marche, puis, avant de se contredire, il s'arrête en disant que ce serait trop complexe à expliquer finalement. C'est typique des gens qui essaient de mélanger leurs auditeurs. En d'autre terme, il dit: "vous n'êtes pas assez intelligent pour comprendre, faites-moi confiance, j'ai raison."
- Il confirme que le CO2 n'est pas une cause de l'augmentation de la température, mais que c'est plutôt dû a un facteur commun, le soleil. Ensuite, il se lance dans une explication "escamoté" pour nous faire comprendre que *peut être que* maintenant le CO2 que l'on produit, vu que c'est du CO2 fait par des humains, n'est pas pareil que celui fait par des causes naturelles et c'est donc différent et *la nature ne peut pas l'éliminer par ses moyens habituels* et donc, ce serait possible que le CO2 « humain », cette fois-ci, soit responsable de l'augmentation de la température. Mais il sait que son raisonnement est circonstanciel alors il s’excuse en nous disant qu’il voulait juste nous « mélanger » dans le fond.
- Il tente de démontrer que le soleil n’a pas une influence majeure sur la température sur Terre! (ce qui est un non sens à mon avis) Et là, il fait lui-même une attaque à la personne! Sa façon de nous démontrer la manipulation des données est instructive, mais décevante, en ce qui me concerne. L'affaire c'est que j'ai déjà trouvé sur au moins 2 sites des données provenant de la NASA (et ces liens sont sur mon blogue et indirectement sur celui de J-F) qui confirment les données du vidéo au sujet du soleil et des rayons cosmiques. Il faut également regarder l’influence des « solar flares » sur les anomalies de température (ce qui n’est pas mentionné du tout dans aucuns de ces vidéos).
- Finalement, il ne parle pas de la vapeur d'eau (reconnue comme gaz à effet de serre #1 dans la nature) et de l'influence des rayons cosmiques sur la couverture nuageuse!! Ce qui est l'argument majeur du vidéo selon moi. C'est la véritable explication proposée par le vidéo pour expliquer le réchauffement actuel. Et ça, il n'en dit pas un mot!

Bref, malgré ce vidéo de désinformation, selon moi, je continue à penser que le réchauffement planétaire n'est pas dû principalement au CO2. Continuer à croire cela et se concentrer sur le CO2 est une distraction. Par contre, je crois que les humains sont en train de détruire leur environnement et d'appauvrir les ressources naturelles de la terre: le charbon, le pétrole, les forets naturelles, les terres fertiles et l'eau potable. Et au lieu de remédier à ces problèmes, on se concentre sur le climat et le CO2!! C'est pour ça que j'en ai marre d'entendre parler du CO2. Lâchez-moi avec ça! Le CO2 est un symptôme, pas une cause! Attaquons-nous aux causes de nos problèmes pour l’amour du ciel!

J-S a dit…

Je voulais juste ajouter que je ne suis pas non plus entièrement d'accord avec le vidéo "The Great Global Warming Swindle" qui semble indiquer que:
1- Il ne faut rien faire par rapport aux changements climatiques. Je suis plutôt d'avis qu'il faut se préparer à vivre ses changements en effectuant un virage vers la décentralisation et l'autonomie énergétique afin d'éviter de soufrir des pertes de certaines régions à cause des tempêtes.
2- C'est correcte de continuer à utiliser des combustibles fossiles puisque nous n'avons pas d'autre alternative plus efficace. Pour moi, c'est la plus grande déception de ce vidéo. À mes yeux le viol et la destruction de la nature n'a pas de prix. Si nous avons des alternatives, même si elles sont économiquement coûteuse, pour le moment, il faut quand même tout faire pour les appliquer. Il faut également tout faire pour développer de nouvelle façon de puiser dans l'énergie naturelle sans la détruire (ce que la nature fait depuis la nuit des temps).

Évidemment, le monsieur du vidéo dénonciateur ne parle pas de ça du tout. À la place, il se concentre exclusivement sur le lien CO2 - température. Encore une fois, de la distraction sur les détails pour nous faire oublié les vrais enjeux...

François Thiffault a dit…

Réplique à Claude Allègre - La prophétie scientifique de la crise climatique.

Alain Brunel, Sociologue consultant pour le cabinet Technologia de Paris et cofondateur de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA)

LE DEVOIR jeudi 31 mai 2007


Le respect pour la rigueur scientifique et pour la vérité des faits exige de répliquer aux propos abracadabrants de Claude Allègre lus dans l'entretien accordé à Christian Rioux (Le Devoir, 28 mai 2007).

Le plaisir de la controverse produit chez l'ancien ministre socialiste un curieux effet: il s'autorise, au sujet du climat, des approximations hasardeuses, voire des aberrations consternantes pour un géologue de son calibre. Il commet aussi une erreur de diagnostic en reprochant aux écologistes leur position alarmiste à propos des conséquences du réchauffement climatique. Ce sont les constats scientifiques, qu'il néglige, qui sont extrêmement inquiétants.

Certains faits ne peuvent être remis en question sans nier des lois élémentaires de la physique, de la science écologique et même des... mathématiques. Voyez plutôt: Claude Allègre «estime que le réchauffement climatique serait principalement dû à une cause naturelle liée aux océans». Mais d'où sort-il cette information? Certainement pas du rapport 2007 du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC)! A-t-il raison à lui seul contre le GIEC? M. Allègre remet-il en cause la physique des gaz à effet de serre (GES)?

L'aveuglement devant les faits

C'est une réalité physique indiscutable que le gaz carbonique et les autres GES ont la propriété d'empêcher une partie de la chaleur solaire qui pénètre dans l'atmosphère de se disperser dans l'espace. La présence de ces gaz dans notre atmosphère est d'ailleurs indispensable, car elle permet d'avoir une température moyenne de 15 °C à la surface de la Terre, tandis qu'elle serait de -25 °C en leur absence.

L'accumulation continue des GES dans l'atmosphère du globe, accumulation mesurée et ne faisant l'objet d'aucune contestation, n'aurait-elle aucune incidence sur le climat planétaire? Les archives glacées de l'Antarctique, analysées dans le cadre du programme de recherche EPICA, montrent que la concentration de GES dans l'atmosphère n'a jamais été aussi élevée depuis au moins 650 000 ans. Et elle augmente désormais à une vitesse sans précédent sur cette échelle de temps (voir le magazine Pour la science, mai 2007), un rythme qui s'est encore accéléré depuis le début des années 2000.

Mais pour M. Allègre, cela n'aurait aucune conséquence marquante sur les températures du globe... dont l'augmentation ne serait pas, de toute façon, «la caractéristique la plus importante du changement climatique». N'a-t-il pas senti passer la canicule de 2003, qui a causé quelque 70 000 morts et diminué la production agricole de 30 % en Europe? Selon l'Organisation météorologique mondiale, les années 1997 à 2005 ont été les années les plus chaudes jamais enregistrées. D'après l'Institut Goddard de la NASA, la température moyenne du globe a augmenté de 0,8 °C au cours du dernier siècle, dont la plus grande partie (0,6 °C) rien que depuis 1975. Et nous n'en sommes qu'au début...

Le débat évité

Il est vrai que M. Allègre doute des capacités des modèles de simulation du climat à anticiper ses évolutions futures. Après tout, se demande-t-il, «comment les météorologues qui ne peuvent pas prévoir la température sur plus de quelques jours peuvent-ils prévoir celle qu'il fera dans un siècle»? Il confond par là les prévisions à court terme de la météo avec les évolutions moyennes du thermomètre. C'est un peu comme s'il confondait les intentions de vote de ses voisins aux prochaines élections législatives avec celles de l'ensemble des Français! Une erreur digne d'un non-scientifique!

D'ailleurs, selon le journaliste Sylvestre Huet, du journal Libération (14 mars 2007), Claude Allègre n'a curieusement pas assisté à la démonstration des climatologues Hervé Le Treut et Édouard Bard, qui a eu lieu le 13 mars à l'Académie des sciences à Paris. Ceux-ci ont démonté un à un les arguments de ceux qui pensent que le Soleil serait le principal responsable du réchauffement climatique récent, parmi lesquels on retrouve... Claude Allègre, qui avait préalablement lancé le débat avec quelques-uns de ses amis géophysiciens.

Hervé Le Treut, de l'Académie des sciences, cité dans Libération, affirme que la modélisation du climat et l'analyse des données d'observation ont produit «une convergence telle des indices et des modèles éprouvés, un consensus sur un ensemble d'éléments factuels, que la charge de la preuve est renversée». Autrement dit, les données d'observation corroborent les simulations des modèles. Le consensus du GIEC sur les scénarios d'évolution climatique en fonction de l'accroissement des GES est donc scientifiquement robuste. Reste la controverse médiatique, dont se délecte l'auteur Allègre, qui comporte bien quelques avantages. Mais ce n'est plus du débat scientifique...

Le bon diagnostic

Dès lors, on voit bien que M. Allègre se trompe de cible lorsqu'il accuse les écologistes d'alarmisme et de catastrophisme. Les constats de la science sont alarmants par eux-mêmes. Des catastrophes écologiques et humaines d'envergure planétaire sont annoncées par le GIEC si rien n'est fait pour diminuer radicalement les GES: extinction massive d'espèces, acidification des océans, altérations des cultures agricoles et des ressources en eau, des dizaines de millions de réfugiés climatiques, etc. Le scénario de la crise climatique est en quelque sorte une prophétie scientifique.

Dans son livre intitulé Le Principe responsabilité, le philosophe Hans Jonas affirme que «la prophétie de malheur est faite pour être évitée». La peur pour l'écologie entraîne donc l'action pour l'écologie. Ce mouvement est enclenché partout sur la planète, y compris en Asie. Mais devant la catastrophe appréhendée, les solutions adoptées doivent être fondées sur le bon diagnostic pour être efficaces. L'adaptation et la recherche sont certes incontournables, mais la prévention l'est tout autant.

Cette prévention exige de diminuer les volumes de GES injectés dans l'atmosphère. Cette nécessité s'oppose frontalement à la croissance des activités qui brûlent des combustibles fossiles. De toute évidence, c'est une réalité mathématique que le Texan de Washington, l'Albertain d'Ottawa et certains géophysiciens, aux accointances anciennes avec les pétrolières, ont du mal à accorder avec leur réalité psychosociologique.

http://www.ledevoir.com/2007/05/31/145461.html?fe=1155&fp=243569&fr=23352

J-S a dit…

Je ne comprends pas trop c’est quoi le message dans cette réponse. Je ne lis pas le devoir, s’il y a un lien à l’entretien de Claude Allègre, ce serait intéressant de voir ce qu’il a dit pour mérité une réponse aussi véhémente. C’est sûr que quand quelqu’un dit des choses comme : « C'est une réalité physique indiscutable… » ou bien « Certains faits ne peuvent être remis en question sans nier des lois élémentaires de … » ou bien « Une erreur digne d'un non-scientifique!», je ne sais pas, mais ça sent l’irrationnel (i.e. quelqu’un de pas content contre quelqu’un d’autre). J’aimerais bien voir l’argumentation qui démontre point par point que le soleil n’a rien à voir avec notre climat…

Je ne comprends pas pourquoi on s’énerve avec ça? Quelqu’un peu m’expliquer réellement? Moi ce que je comprends c’est que les écologistes (ou peut importe leur nom ces jours-ci) veulent être alarmistes pour faire peur au monde pour qu’ils soient motivé à faire des changements. C’est bien beau, mais si on a peur de la mauvaise chose et que l’on fait des changements dans la mauvaise direction? Par exemple, si on trouve une technologie qui renverse l’effet de serre et soudainement on peut refroidir la planète, est-ce que ce serait correcte de continuer à brûler toute les ressources de la Terre? Moi je ne pense pas. Le véritable problème c’est : une fois que l’on aura tout brûler et tout contaminé, qu’est-ce qu’on va faire pour survivre?

Mon message personnel est assez simple: On devrait cessez de se soucier du CO2 et se soucier plutôt d'adopter un régime de vie soutenable pour la planète. Ceci veut dire : 1- cessez de consumer les ressources non renouvelables et 2- consumer les ressources renouvelables à la même vitesse qu'elles peuvent se renouveler. Sinon, nous n'aurons plus rien à consumer et n'aurons plus que nos déchets à nous mettre sous la dent. Le CO2 n'est qu'un effet secondaire de notre consommation excessive. Ce n’est pas ça le problème. Notre débat présent est du genre : de quoi allons mourir en premier, mourir de faim parce qu’il n’y aura plus rien à consommer, ou bien mourir empoisonner par nos déchets? Mon point c’est, peu importe la réponse à cette question, la solution est la même! C’est le même problème!

Si on veut parler de changements climatiques, je vous suggère fortement de lire les travaux
de Viktor Schauberger . Il parlait de réchauffement planétaire en 1930! Il explique le cycle complet de l’eau et comment notre dévastation des forêts peut affecter le climat sur une échelle planétaire. Ces prévisions correspondent étrangement à ce que l’on voit aujourd’hui et jamais il ne parle de CO2. Il parle plutôt de l’eau. C’est l’eau que nous avons débalancé avec notre technologie. Nous avons coupé le cycle de l’eau et il n’y a plus que le demi-cycle maintenant, dans bien des régions du monde. Les forêts matures sont responsable de la régulation atmosphérique et nous les avons coupée! De plus, la vapeur d’eau est un bien meilleur gas à effet de serre que le CO2. C’est la vapeur d’eau qui fait que la Terre est habitable, pas le CO2.

Finalement, ses théories sur la technologie de l’implosion, qui est le principe utilisé dans la nature (au lieu de l’explosion, comme dans notre technologie), semble être la voie pour l’avenir de notre planète. Il serait très sage d’étudier ces travaux, et ceux de bien d’autres inventeurs et chercheurs qui, malgrés tout, découvre des phénomènes naturels qui défient les lois élémentaires « humaines » de la physique…

J-S a dit…

Juste pour faire mon fatiguant, voici: Claude Allègre répond aux chercheurs.

Je suis bien d'accord avec lui! Sauf peut être sur les recherches en séquestration de CO2, mais bon, c'est toujours utile d'avoir de l'aspirine quand on n'est pas capable de trouver la cause de ses mots de tête...